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L’Observatoire de la Côte d’Azur

est un EPSCP Grand Etablissement, « établissement composante » d'Université Côte d'Azur. L'Observatoire de la Côte d'Azur regroupe et pilote les activités de recherche en sciences de la Terre et de l'Univers d'Université Côte d'Azur. Ses missions sont la recherche, l'observation, la formation et la diffusion des connaissances dans ces domaines.

L'Observatoire de la Côte d'Azur est co-tutelle de trois unités mixtes de recherche ( Artemis, Géoazur, Lagrange) et d'une unité de service (Galilée) qui exercent leurs activités sur quatre sites répartis entre le site historique du Mont-Gros et le campus de Valrose à Nice, le campus du CNRS à Sophia Antipolis, et le site instrumenté du plateau de Calern sur les communes de Caussols et Cipières.

L’animation est parue sur le site web de l’Agence Spatiale Européenne et présente la détection et le mouvement par rapport à la position de Gaia des petits corps sélectionnés pour la Data Release 2 (la 2e mise à disposition des données pour la communauté) qui aura lieu en avril 2018.

Gaia balaye le ciel avec ses deux champs de vision, séparés par un angle de 106,5 degrés, grâce à la rotation autour de son axe, de six heures. L'axe de rotation subit également une précession lente, de sorte que la trajectoire capturée par les deux champs de vision se déplace légèrement sur le ciel, pour chaque rotation. De cette façon, une carte de la distribution des étoiles et des astéroïdes est graduellement construite.

Toutes les régions du ciel ne sont pas accessibles à Gaia à un moment donné. En particulier, comme indiqué dans la séquence d'ouverture de la vidéo, il y a deux grands cônes d'exclusion (avec des limites indiquées par les lignes pointillées) où Gaia n'observe jamais. Un cône inclut la direction du Soleil (représenté par le grand point blanc centrale), et l'autre est directement opposé. Lorsque Gaia tourne autour du Soleil, ces cônes balaient de nouvelles régions du ciel et les régions auparavant exclues peuvent être observées. Finalement, tout le ciel est couvert.

Dans cette visualisation, les astéroïdes détectés pendant un balayage de six heures sont marqués en jaune, devenant bleus lorsque le balayage suivant commence. Au fur et à mesure que le temps avance, l'accumulation d'astéroïdes détectés peut être clairement observée et la ceinture d'astéroïdes principale, située entre Mars et Jupiter, émerge.

La plupart des astéroïdes représentés ici sont détectés dix fois ou plus dans la période couverte par cette visualisation. Entre les détections, un astéroïde donné se déplace et il est donc détecté à une position différente à chaque fois.

La mission joue un rôle important en contribuant à notre compréhension des caractéristiques physiques et dynamiques de la population des astéroïdes. En particulier, la mesure précise de chaque position fournie par Gaia aide les astronomes à affiner leurs modèles d'orbites.

L'horodatage en haut à gauche de l'animation montre la progression du temps; le compteur montre le nombre cumulé d'astéroïdes détectés à chaque instant. Au fil du temps, l'échantillon se complète et le taux de nouveaux objets détectés diminue.

La vue de gauche est une projection des positions des astéroïdes sur le plan de l'écliptique - le plan de l'orbite terrestre autour du Soleil. Sur la droite, la vue est latérale. Les deux vues considèrent un observateur qui se déplace avec Gaia le long de son chemin autour du Soleil ; le résultat est que Gaia occupe toujours la même position dans l’animation.

Copyright : ESA/Gaia/DPAC

 

L’unité de recherche Artemis réunit des spécialistes des lasers et du traitement du signal, des mathématiciens, des astrophysiciens des objets compacts pour créer des antennes d’un type nouveau, détectant des ondes gravitationnelles : Virgo, LISA, Einstein Telescope.

La recherche sur les lasers de puissance, les mesures de distance extrèmes et la modélisation de sources cosmiques et de leurs signaux, les études multimessagers utilisant les ondes gravitationnelles sont au coeur de l’activité d’Artemis.

Le laboratoire Géoazur est une unité de recherche pluridisciplinaire composée de géophysiciens, de géologues, et d’astronomes se fédérant autour de grandes problématiques scientifiques : les aléas telluriques (sismiques, gravitaires et tsunamigéniques) et les risques associés, la dynamique de la lithosphère et l’imagerie de la Terre, la géodésie-métrologie de la Terre et de l’Univers proche.

Le laboratoire J.-L. LAGRANGE est un laboratoire pluridisciplinaire qui regroupe des équipes d’astrophysique (planétologie, physique stellaire et solaire, galaxies et cosmologie), de mécanique des fluides, de traitement du signal et images et d’instrumentation pour l’observation astronomique à haute résolution spatiale et haute dynamique.
Des compétences transverses en calcul à haute performance sont au coeur des capacités des équipes pour développer de nouvelles théories et modèles et de les confronter à des observations acquises sur les grands télescopes au sol et dans l’espace.

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