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L’Observatoire de la Côte d’Azur

est un EPSCP Grand Etablissement, « établissement composante » d'Université Côte d'Azur. L'Observatoire de la Côte d'Azur regroupe et pilote les activités de recherche en sciences de la Terre et de l'Univers d'Université Côte d'Azur. Ses missions sont la recherche, l'observation, la formation et la diffusion des connaissances dans ces domaines.

L'Observatoire de la Côte d'Azur est co-tutelle de trois unités mixtes de recherche ( Artemis, Géoazur, Lagrange) et d'une unité de service (Galilée) qui exercent leurs activités sur quatre sites répartis entre le site historique du Mont-Gros et le campus de Valrose à Nice, le campus du CNRS à Sophia Antipolis, et le site instrumenté du plateau de Calern sur les communes de Caussols et Cipières.

La détection directe de planètes extrasolaires en orbite autour des étoiles du voisinage Solaire reste un des grands défis de l'astrophysique observationnelle qui mobilise de nombreux chercheurs et ingénieurs de par le monde. La difficulté, bien connue, est qu'il faut surmonter le très grand contraste de luminosité entre les planètes et leur étoile hôte qui font qu'on que les instruments classiques sont éblouis.

Des solutions haut-contraste existent qui sont théoriquement capables de filtrer efficacement la lumière éblouissante des étoiles, révélant ainsi ce qui se cache dans leur voisinage. De telles solutions sont en cours d'exploitation sur les grands télescopes. Mais pour arriver à leurs fins, ces solutions ont toutes besoin d'observer dans des conditions idéales, malheureusement bien rares.

Topographie des trois kernels instantanés produits par ViKING

kerel output maps 15 mas

Réponse des trois kernels de l'instrument VIKiNG à la présence d'une planète en fonction de sa position sur le ciel pour une étoile au zénith du VLTI.
C'est l'arrangement au sol des télescopes du VLTI qui impose la position des bosses rouges et bleues où la sensibilité de VIKiNG est maximale.

Un article rédigé par Frantz Martinache (Observatoire de la Côte d'Azur) et Michael Ireland (Université Nationale Australienne) et qui vient d'être accepté par la revue Astronomy & Astrophysics, prend le contre-pied du pari de la perfection et propose un modèle d'instrument haut-contraste d'un genre nouveau : robuste aux perturbations induites par les conditions d'observation. Au coeur du concept, la notion de "kernel", ou noyau: une quantité observable qui, dans des conditions d'observation confortables mais réalistes, est insensible aux perturbations. L'étude des kernels fait l'objet d'un projet, lui même nommé KERNEL, financé par le Conseil Européen de la Recherche (ERC - CoG #683029), dont Frantz Martinache est le PI.

Dans la lignée de MATISSE, un instrument construit à l'OCA et récemment commissionné au VLTI, VIKiNG offrirait un mode d'observation haut-contraste dans l'infrarouge moyen à l'interféromètre VLTI, le rendant capable de voir directement un nombre important de planètes, comprenant notamment une quinzaine d'objets détectés par des méthodes indirectes comme la vitesse radiale.

L'article intitulé «Kernel-nulling for a robust direct interferometric detection of extrasolar planets» est disponible ici.

Pour plus d'informations au sujet du projet ERC KERNEL.

L’unité de recherche Artemis réunit des spécialistes des lasers et du traitement du signal, des mathématiciens, des astrophysiciens des objets compacts pour créer des antennes d’un type nouveau, détectant des ondes gravitationnelles : Virgo, LISA, Einstein Telescope.

La recherche sur les lasers de puissance, les mesures de distance extrèmes et la modélisation de sources cosmiques et de leurs signaux, les études multimessagers utilisant les ondes gravitationnelles sont au coeur de l’activité d’Artemis.

Le laboratoire Géoazur est une unité de recherche pluridisciplinaire composée de géophysiciens, de géologues, et d’astronomes se fédérant autour de grandes problématiques scientifiques : les aléas telluriques (sismiques, gravitaires et tsunamigéniques) et les risques associés, la dynamique de la lithosphère et l’imagerie de la Terre, la géodésie-métrologie de la Terre et de l’Univers proche.

Le laboratoire J.-L. LAGRANGE est un laboratoire pluridisciplinaire qui regroupe des équipes d’astrophysique (planétologie, physique stellaire et solaire, galaxies et cosmologie), de mécanique des fluides, de traitement du signal et images et d’instrumentation pour l’observation astronomique à haute résolution spatiale et haute dynamique.
Des compétences transverses en calcul à haute performance sont au coeur des capacités des équipes pour développer de nouvelles théories et modèles et de les confronter à des observations acquises sur les grands télescopes au sol et dans l’espace.

Focus sur....la grande coupole !
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Un peu d'histoire .... 💭
Édifié entre 1881 et 1887 sur une ligne de crête orientée nord-sud culminant à 375 m d’altitude, l’observatoire historique occupe un domaine de 35 hectares qui surplombe la ville de Nice et s’inscrit dans une chaîne de monts reliant la côte méditerranéenne au parc du Mercantour. Premier observatoire français implanté à la suite d’une campagne de Lire plus
Focus sur... le grand méridien !
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Un peu d'histoire .... 💭
Édifié entre 1881 et 1887 sur une ligne de crête orientée nord-sud culminant à 375 m d’altitude, l’observatoire historique occupe un domaine de 35 hectares qui surplombe la ville de Nice et s’inscrit dans une chaîne de monts reliant la côte méditerranéenne au parc du Mercantour. Premier observatoire français implanté à la suite d’une campagne de Lire plus
Focus sur... la coupole Charlois !
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Un peu d'histoire .... 💭
Édifié entre 1881 et 1887 sur une ligne de crête orientée nord-sud culminant à 375 m d’altitude, l’observatoire historique occupe un domaine de 35 hectares qui surplombe la ville de Nice et s’inscrit dans une chaîne de monts reliant la côte méditerranéenne au parc du Mercantour. Premier observatoire français implanté à la suite d’une campagne de Lire plus