L’unité de recherche Artemis réunit des spécialistes des lasers et du traitement du signal, des mathématiciens, des astrophysiciens des objets compacts pour créer des antennes d’un type nouveau, détectant des ondes gravitationnelles : Virgo, LISA, Einstein Telescope. La recherche sur les lasers de puissance, les mesures de distance extrèmes et la modélisation de sources cosmiques et de leurs signaux, les études multimessagers utilisant les ondes gravitationnelles sont au coeur de l’activité d’Artemis.
Directeur : Nelson CHRISTENSEN
Artémis UMR 7250
Le 14 septembre 2015, la collaboration @LIGO - Virgo détectait enfin et pour la première fois, un signal d'ondes gravitationnelles, minuscules ondulations de l'espace-temps créées par des événements tels que la fusion de deux trous noirs. Aujourd'hui nous sommes heureux de célébrer le dixième anniversaire de cette première qui a été suivie par la détection de plus de 200 événements qui modifient notre vision du cosmos.
Au cours des derniers mois de 2024, la collaboration LIGO-Virgo-KAGRA (LVK) a détecté GW241011 et GW241110, deux événements d'ondes gravitationnelles remarquablement similaires (et pas seulement par leur nom). Le premier, GW241011, a été détecté le 11 octobre 2024 à 23 h 38 min 34 s UTC. Le deuxième, GW241110, a été détecté presque exactement un mois plus tard, le 10 novembre à 12 h 41 min 23 s UTC. Ces deux événements sont des binaires de trous noirs possédant des spins élevés (le spin désigne la rotation autour de l'axe) , et leurs trous noirs respectifs ont des masses inégales. Ces propriétés ont des implications importantes pour notre compréhension de la formation et de l'évolution des paires de trous noirs, ainsi qu'en physique fondamentale.
C’était il y a 10 ans tout pile ! Le 14 septembre 2015, on détectait pour la première fois un murmure de l’univers : les ondes gravitationnelles issues de la collision de deux trous noirs géants.
Les collaborations LIGO, Virgo et KAGRA célèbrent l'anniversaire de la première détection d'ondes gravitationnelles et annoncent la confirmation du théorème de Stephen Hawking sur la surface des trous noirs.
Le 14 septembre 2015 un signal traversait la Terre, porteur d’informations sur un couple de trous noirs lointain qui avaient fini par fusionner après avoir longuement spiralé l'un autour de l'autre. Ce signal était une vibration de l'espace-temps, appelée onde gravitationnelle par Albert Einstein, car c’est lui qui en avait fait la théorie presque100 ans plus tôt. Le signal avait voyagé à la vitesse de la lumière pendant environ 1,3 milliard d'années avant de nous atteindre.

A physics icon: Stephen Hawking in the 1970s. (Courtesy: The Franklin Institute/AIP Emilio Segrè Visual Archives, Physics Today Collection)
L'asservissement en fréquence d'un laser sur un interféromètre de référence est une technique largement employée pour obtenir une source de très grande pureté spectrale.
Les limites fondamentales d'un tel asservissement sont fixées d'une part par la physique quantique au travers du bruit de grenaille de photodétection et d'autre part par les lois de la physique statistique qui imposent un niveau de bruit fondamental d'origine thermodynamique sur la longueur de l'interféromètre.
Les travaux de recherche récemment publiés dans Optics Express par des chercheurs et ingénieurs du laboratoire ARTEMIS sous la direction de Fabien Kéfélian démontrent, grâce à un montage original de mesure interféromètrique différentielle à très bas bruit, l'existance d'une autre limite fondamentale d'origine non-linéaire dans ces asservissements.
Artémis UMR 7250
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