Bienvenue au Laboratoire Géoazur
Observatoire de la Côte d'Azur
Université Côte d'Azur
UMR 7329 CNRS - UR 082 IRD

NuageDeMots Geoazur 2023

Récupération des sismomètres OBS (Ocean Bottom Seismometer) en Mer des Caraïbes en 2011. Collecting Ocean Bottom Seismometers (OBS), Caribbean Sea, 2011.

Antenne GPS dans le secteur Efstafellsvatn, Islande, 2010. GPS antenna in the Efstafellsvatn area, Iceland, 2010.

Flotteurs MERMAID stockés dans les locaux de Géoazur (France), où le premier prototype est né en 2012. MERMAID floats stored in the Géoazur premises (France), where the first prototype was born in 2012.

Tir laser-Lune depuis la station MéO sur le plateau de Calern, France. Moon-Laser shot from the MéO station on the Calern plateau, France.

Le laboratoire Géoazur est une Unité Mixte de Recherche pluridisciplinaire, composée de géophysiciens, de géologues, et d’astronomes se fédérant autour de grandes problématiques scientifiques : les aléas et risques naturels (séismes, glissements de terrain, tsunamis, crues) et  anthropiques (séismes et vibrations induits par l’homme, pollutions, comportements humains, vulnérabilités des territoires et des structures), la dynamique de la terre et des planètes, les géosciences des environnements marins (de l’innovation numérique et instrumentale aux applications), et la géodésie et métrologie spatiale. en savoir plus

Directeur : Boris MARCAILLOU

230721 science.adg2565 f1Les failles commencent à glisser quelques heures avant les grands tremblements de terre. C’est ce que montrent les travaux menés par Quentin Bletery et Jean-Mathieu Nocquet, chercheurs IRDiens de Géoazur. Leurs travaux ont été publiés le 21 juillet 2023 dans la revue Science.

Cette étude, qui présente les mouvements enregistrés avant les grands séismes, a été réalisée à partir des données recueillies par des stations GPS depuis 2003. Si les capacités instrumentales actuelles ne permettent pas d'identifier le glissement précurseur à l'échelle des tremblements de terre isolés, ce résultat encourage le développement d’instruments plus précis et une instrumentation plus dense autour des failles pour anticiper les grands séismes. Cela constitue un enjeu majeur pour les pays du Sud, fortement exposés au risque sismique et tsunami.

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Stations sismologiques et GPS considérées dans cette étude

Au cours des trente dernières années, les tremblements de terre ainsi que les tsunamis qu’ils génèrent ont causé la mort de près d’un million de personnes, majoritairement dans les pays du Sud. Si des systèmes d’alerte ont été mis en place dans certains pays dans le but de limiter le coût humain et matériel de ces catastrophes, ces systèmes n’offrent, au mieux, que quelques secondes d’anticipation car ils ne se déclenchent qu’une fois le séisme initié. En effet, on ne sait pas prédire l’occurrence imminente d’un grand tremblement de terre.

L’existence d’une phase précédant les séismes fait débat au sein de la communauté scientifique. Cette étude montre que les failles commencent à glisser, en moyenne, quelques heures avant les grandes ruptures sismiques. En effet, en considérant les mouvements mesurés par des stations GPS haute-précision avant les grands séismes, les scientifiques ont découvert un signal précurseur statistiquement significatif.

En moyenne, les séismes débutent par un glissement qui s’accélère dans les heures précédant la rupture. Pour pouvoir identifier ce signal sur un séisme en particulier, il faudrait être capable de mesurer des signaux au moins 10 fois plus petits ou bien développer des mesures très près des failles. Cela nécessiterait des progrès technologiques considérables. Malgré les difficultés qu’elle représente, l’étude fine des glissements sur les failles reste la meilleure piste pour espérer, à terme, obtenir des modèles à caractère prédictif.

Référence Publication

Quentin Bletery, Jean-Mathieu Nocquet
"The precursory phase of large earthquakes", Science, 21 juillet 2023.
DOI : 10.1126/science.adg2565

Référence Article
Communiqué de presse de l'IRD du 20 juillet 2023

Contacts chercheurs

Quentin Bletery, géophysicien, chargé de recherche à l’IRD, UMR GEOAZUR (IRD/CNRS/Observatoire de la Côte-d’Azur/Université Côte d’Azur) 
bletery@geoazur.unice.fr

Jean-Mathieu Nocquet, directeur de recherche à l’IRD, UMR GEOAZUR (IRD/CNRS/Observatoire de la Côte-d’Azur/Université Côte d’Azur) 
nocquet@geoazur.unice.fr

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