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L’Observatoire de la Côte d’Azur

est un EPSCP Grand Etablissement, « établissement composante » d'Université Côte d'Azur. L'Observatoire de la Côte d'Azur regroupe et pilote les activités de recherche en sciences de la Terre et de l'Univers d'Université Côte d'Azur. Ses missions sont la recherche, l'observation, la formation et la diffusion des connaissances dans ces domaines.

L'Observatoire de la Côte d'Azur est co-tutelle de trois unités mixtes de recherche ( Artemis, Géoazur, Lagrange) et d'une unité de service (Galilée) qui exercent leurs activités sur quatre sites répartis entre le site historique du Mont-Gros et le campus de Valrose à Nice, le campus du CNRS à Sophia Antipolis, et le site instrumenté du plateau de Calern sur les communes de Caussols et Cipières.

Après avoir délivré son premier catalogue stellaire le 14 septembre 2016, Gaia poursuit sa mission de cartographie d’un milliard d’objets célestes et s’y ajoute maintenant une fonction supplémentaire de lanceur d’alertes pour les astéroïdes.
Si depuis plusieurs mois des alertes étaient déjà lancées concernant des phénomènes transitoires d’objets célestes fixes (sursauts photométriques, novae et supernovae, lentilles gravitationnelles,…), il n’en était encore rien pour les objets du système solaire. Mais depuis octobre 2016, ce type d’alertes, validé par des observateurs de l’Observatoire de Paris, est dorénavant lancé quotidiennement sur la base de données Gaia-FUN-SSO accessible aux astronomes.

Gaia FUN SSO map 625
Le système d’alerte
Sous la coordination de P. Tanga (Observatoire de la Côte d’Azur - OCA), des astronomes et ingénieurs de l’Observatoire de Paris à l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides (IMCCE), en collaboration avec des scientifiques de Besançon, Bruxelles, Helsinki, Turin et Florence au sein du consortium d’analyse des données Gaia (DPAC) et des ingénieurs du CNES, ont œuvré à la mise en place de ce système depuis plusieurs années.
Dans le processus de traitement des données acquises par Gaia, une détection des mouvements relatifs par rapport aux étoiles est réalisée.
Si l’objet est inconnu, une tâche du processus permet de calculer de multiples solutions orbitales correspondant à l’observation.
Ces solutions permettent ensuite de prédire et visualiser la zone du ciel où un observateur terrestre a la possibilité de le retrouver. L’alerte est alors injectée dans la base de données Gaia-FUN-SSO.

Un projet de science participative
Les observateurs intéressés peuvent s’inscrire sur le site web https://gaiafunsso.imcce.fr (géré par B. Carry, OCA) de façon à être identifiés dans le réseau Gaia-FUN-SSO et œuvrer à la redécouverte des objets par des observations depuis le sol.
Le processus de validation
Avant d’ouvrir officiellement le site mis à disposition du public pour la recherche des astéroïdes détectés par Gaia, il était important d’en valider les informations. C’est pourquoi deux missions d’observations au télescope de 1.2 m de l’Observatoire de Haute-Provence (OHP) ont été menées en octobre 2016. Elles ont permis en particulier le 26 octobre 2016 de confirmer au sol la détection d’un astéroïde découvert quelques jours plus tôt par Gaia et désigné provisoirement GAIA-606.
Cet objet inconnu a pu être suivi pendant trois nuits. Ses positions successives ont été envoyées et enregistrées au Minor Planet Center, au Smithonian Astrophysical Observatory, USA, qui a la charge, sous l’égide de l’Union Astronomique Internationale, de collecter ces informations au niveau mondial.

Images extraites des données d’observation de l’alerte GAIA-606 obtenues depuis le télescope de 1.2 m de l’Observatoire de Haute Provence le 26 octobre 2016. Les heures (UTC) sont indiquées pour chaque image. L’objet est sur une trajectoire nord-sud près de l’étoile USNO-A2-1125-19274270

La découverte aurait pu être attribuée à Gaia si aucune observation préalable n’avait été faite. Cependant ce n’était pas le cas, quelques-unes avaient été faites peu avant, sans pour autant être reliées entre elles. Les observations réalisées à l’OHP ont permis la détermination d’une orbite reliant toutes ces observations, et cet objet est maintenant connu sous la désignation 2016 UV56.
Ce fut donc la conséquence de l’alerte et de ces observations à l’OHP, mais le plus important était qu’elles validaient le processus de déclenchement et de diffusion d’alertes Gaia-FUN-SSO
Links:
Gaia Follow-Up Network for Solar System Objects
https://gaiafunsso.imcce.fr/
Gaia Data Processing and Analysis Consortium:
http://sci.esa.int/gaia/58274-the-role-of-dpac/
SSO pour les objets du système solaire.

Contacts
Paolo Tanga
Observatoire de la Côte d'Azur, France
Courriel : Paolo Tanga
Benoit Carry
Observatoire de la Côte d'Azur, France
Courriel : benoit.carryoca.eu
William Thuillot
Observatoire de Paris, France
Courriel : William.Thuillotobspm.fr

Référence : Communiqué de presse de l’ESA

L’unité de recherche Artemis réunit des spécialistes des lasers et du traitement du signal, des mathématiciens, des astrophysiciens des objets compacts pour créer des antennes d’un type nouveau, détectant des ondes gravitationnelles : Virgo, LISA, Einstein Telescope.

La recherche sur les lasers de puissance, les mesures de distance extrèmes et la modélisation de sources cosmiques et de leurs signaux, les études multimessagers utilisant les ondes gravitationnelles sont au coeur de l’activité d’Artemis.

Le laboratoire Géoazur est une unité de recherche pluridisciplinaire composée de géophysiciens, de géologues, et d’astronomes se fédérant autour de grandes problématiques scientifiques : les aléas telluriques (sismiques, gravitaires et tsunamigéniques) et les risques associés, la dynamique de la lithosphère et l’imagerie de la Terre, la géodésie-métrologie de la Terre et de l’Univers proche.

Le laboratoire J.-L. LAGRANGE est un laboratoire pluridisciplinaire qui regroupe des équipes d’astrophysique (planétologie, physique stellaire et solaire, galaxies et cosmologie), de mécanique des fluides, de traitement du signal et images et d’instrumentation pour l’observation astronomique à haute résolution spatiale et haute dynamique.
Des compétences transverses en calcul à haute performance sont au coeur des capacités des équipes pour développer de nouvelles théories et modèles et de les confronter à des observations acquises sur les grands télescopes au sol et dans l’espace.

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